AFRIQUE-PALUDISME: UN RISQUE SÉRIEUX D’INVERSION DES ACQUIS ENGRANGÉS

Le Continent est aujourd’hui confronté à un « risque sérieux d’inversion des acquis engrangés » dans la lutte contre le paludisme avec une augmentation du nombre des cas a indiqué, lundi à Dakar, la représentante du Bureau Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (WAHO), le docteur Magda Rubalo.

« Nous sommes désormais confrontés au risque sérieux d’inversion des acquis engrangés au cours de la dernière décennie d’actions notamment la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme et la mobilisation des ressources » a dit Dr Rubalo qui a lu le message de la Directrice Afrique de l’OMS, à la 7e Conférence de l’Initiative Multilatérale contre le paludisme (MIM).

« Le rapport mondial 2017 sur le paludisme indique que la région africaine a enregistré 194 millions de nouveaux cas en 2016 et 8 pays africains affichaient une incidence palustre de plus de 20% », a-t-elle fait noter.

Pour Dr Rubalo, « le paludisme constitue un problème de santé publique en Afrique où 14 pays ploient sous la plus lourde charge du paludisme et supporte 80% du fardeau de cette maladie ».
En effet, citant quelques exemples, elle a fait part de la baisse de la couverture de la pulvérisation intra-domiciliaire dans la région africaine, qui passe de 80 millions de personnes protégées en 2010 à 45 millions en 2016.

Le financement de la lutte contre le paludisme, en particulier en provenance des ressources nationales baissent de plus en plus depuis 2014 dans de nombreux pays à lourde charge de morbidité palustre. Alors que ce financement est largement insuffisant pour « combler les besoins en matière de prévention et de contrôle durable » a-t-elle souligné.

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