PEUT ÊTRE QUE OUI, PEUT ÊTRE QUE NON : DESTRUCTION DU COMPLEXE MOHAMMED V ET LES ALÉAS DE SA RECONSTRUCTION

HIBAPRESS-RABAT

Dernièrement, le public du Raja et du WAC furent privés de certains gradins du Complexe Mohammed V  pour cause disait-on de fissures qui formeraient un grand danger pour l’assistance

Cette décision n’a jamais été comprise par les supporters des deux équipes qui voyaient là, plutôt, une certaine manœuvre pour les obliger à se contenter du peu d’espace que les responsables leur ont offert

Et pour mettre un terme à ce qui se chuchotte d’oreille à oreille, on parle aujourd’hui ici et là que Madame Nabila Rmaili, Maire de la ville de Casablanca, aurait annoncé le transfert de la propriété du Complexe Sportif Mohammed V à la société de développement local « SDL », qui a été créée par son conseil sous le nom : « Med-5 Stadium SDL ».

La nouvelle société démolirait l’enceinte de 15 hectares au cœur du quartier Maarif pour construire :

-Un stade de football anglais d’une capacité de 45 000 places

-Parking souterrain avec 3 étages

-centre commercial MALL

-Hôtel classé

Et lors d’une réunion qui aurait eu lieu avec le chef du gouvernement Aziz Khannouch, une décision exceptionnelle aurait été prise pour exonérer complètement chaque revendeur avec «  » MED 5 SDL «  » de tout droit de douane, taxe ou importation via les ports pour les matériaux de construction, ainsi comme la possibilité de faire venir de la main-d’œuvre étrangère afin de réduire les coûts de construction.

Immédiatement après que la nomination du conseil d’administration du Complexe Mohammed V « SDL », serait dirigée par M. Hicham El Amrani (ancien Secrétaire Général de la CAF), il serait chargé d’examiner les scénarios de financement de la reconstruction du Complexe.

Scénarios de financement de projet :

-Un prêt bancaire de 1% contre hypothèque, auprès du Fonds Marocain « CDG », à condition que les grilles du stade portent les noms des sociétés : « CGI », « Madaëf » et « Diyar Mansour » tout au long de la durée du paiement.

-L’expérience du Stade de France : financement à 100% du projet, par le secteur privé et des fonds d’investissement privés, en échange d’un contrat d’exploitation de 25 ans.

-Scénario le plus difficile : la recherche d’autofinancement et de prêts bancaires qui seront payés à partir : des revenus des matchs du Wydad et du Raja, qui s’élèvent annuellement à environ 16 Millions de Dirhams, en plus des revenus du parking, l’hôtel et le Mall

-Grâce à la décision de défiscalisation, du premier ministre, le budget de la reconstruction s’est contracté et a incité les entreprises chinoises à faire une offre attractive, et à se limiter à 90% de la main-d’œuvre chinoise uniquement.

-Alors que de nombreuses voix préfèrent s’appuyer sur l’entreprise turque qui a fait une offre proche à l’entreprise chinoise, en plus de son expérience dans la construction du nouveau stade du Sénégal en un temps record de moins de 15 mois.

 

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