Le Maroc vaut 30 milliards de dollars… « X-Links » dévoile les détails du plus grand projet reliant le Maroc à la Grande-Bretagne
Au cours des dernières semaines, la société britannique « XLinks » a entamé la fabrication du câble sous-marin le plus long au monde, qui reliera le désert marocain au Royaume-Uni. Ce gigantesque câble permettra d’alimenter plus de sept millions de foyers britanniques en électricité provenant de l’énergie propre du cœur du désert marocain, signe du succès de Rabat dans sa transformation en une source mondiale d’énergie.
La Grande-Bretagne compte fortement sur l’énergie marocaine pour répondre aux besoins de sa population, ayant alloué un budget important pour le plus grand et le plus ambitieux des projets qui la reliera au Maroc. Il est même considéré comme un « projet national » en raison de sa valeur, de ses revenus et de ses grands avantages.
À cet égard, « XLinks », basée au Royaume-Uni, a nommé Vigar Certviet Larsen au poste de directeur exécutif de la technologie, chargé de superviser directement le projet de fabrication des câbles sous-marins.
Le processus comprend la fabrication de quatre câbles sous-marins géants qui transporteront 3,6 gigawatts d’électricité vers les foyers britanniques d’ici 2030, le projet géant couvrant une part importante des besoins totaux en électricité du Royaume-Uni.
La première phase du projet sera lancée en 2027 avec quatre câbles, tandis que les trois câbles restants entreront en exploitation en 2029, partant du nord de Devon, au Royaume-Uni, vers Tarfaya.
Dans le même contexte, « XLinks » a précisé dans un communiqué sur son site Web que « le coût actuel de la mise en œuvre de ce projet s’élèvera à entre 22 et 24 milliards de livres sterling, soit entre 27 et 30 milliards de dollars américains à partir de ce mois », et a estimé le coût de production de l’électricité générée par le projet entre 70 et 80 livres sterling par mégawatt-heure.
Ce projet confirme que le Maroc a parcouru un long chemin dans sa transformation en une source mondiale d’énergie, dans le cadre du plan prospectif du roi Mohammed VI visant à réaliser une percée majeure dans le domaine des énergies renouvelables.
