CAMEROUN: LE CONVOI DU MINISTRE DE LA DÉFENSE ATTAQUÉ PAR DES ASSAILLANTS.LE BILAN

Une attaque contre le convoi du ministre camerounais de la Défense dans la zone de Kumba a entrainé la mort de plusieurs assaillants et a fait des blessés dont quatre militaires et un journaliste, ont indiqué vendredi une source sécuritaire et la radio d’Etat. « Le convoi du ministre a été attaqué dans la zone de Kumba », localité du Sud-Ouest, a affirmé une source proche des services de sécurité.

La radio d’Etat parle d’assaillants « neutralisés », alors que le journaliste blessé affirme que « quatre militaires » ont été blessés dans cette attaque. « C’est au retour (d’une visite de terrain) que le cortège a été attaqué », a rapporté la radio d’Etat qui a précisé que le convoi avait poursuivi son chemin et que les assaillants avaient été « neutralisés » à savoir tués.

Un journaliste du quotidien d’Etat Cameroon Tribune, Grégoire Djarmaila, a été blessé par des débris de vitre du véhicule dans lequel il se trouvait, selon son récit.

Le journaliste a raconté qu’une première attaque s’était produite alors que le ministre de la Défense se rendait à un poste avancé de l’armée à « 7 km de Kumba ».

A mi-chemin, le convoi d’une trentaine de véhicules, dont un blindé dans lequel se trouvait Beti Assomo et six généraux, a été « stoppé par une barricade érigée par des sécessionnistes » anglophones, a raconté ce journaliste.

« Au même moment, nos véhicules ont été criblés de balles venant des maisons abandonnées par les populations ayant fui la guerre », a-t-il ajouté. Il a affirmé que les militaires de la délégation ont riposté « de manière appropriée » et ont ainsi permis au convoi de rallier le poste avancé de l’armée.

Une seconde attaque s’est produite au retour de la délégation, selon le journaliste. « A peine sortis du camp, nous avons été attaqués. Cette fois, ils donnaient l’impression d’être plus nombreux et plus déterminés », selon lui, tirant « sur tous les véhicules du convoi ».

Le ministre s’est rendu dans le Sud-Ouest pour y évaluer la situation sécuritaire, à la demande du président Paul Biya, selon la radio d’Etat.LISTE

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