L’OCP LAB MAROCAIN AU SERVICE DES AGRICULTEURS DU BURKINA

Le Maroc continue de séduire par ses méthodes novatrices en toutes matières dont notamment celles ayant trait au Phosphate par lequel il dispose d’atouts très particulières, par lesquelles il essaie d’aider de son mieux ses amis africains. Après la gigantesque usine de l’Ethiopie, le Maroc est passé au stade de l’enseignement des ressources phosphatées et comment les utiliser à bon escient. Aussi, l’OCP Africa, filiale du Groupe OCP leader mondial sur le Marché du Phosphate et de ses dérivés et le Ministère de l’Agriculture burkinabé, représenté par la Direction Générale des Productions Végétales, s’associent pour lancer l’OCP School Lab.La campagne pilote, lancée officiellement le 16 février, vise à former 2 000 agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles, et ceci, afin de les aider à augmenter les rendements de leurs récoltes. Grâce à cette école itinérante, les équipes d’agronomes des deux entités sillonneront les routes de la Région des Hauts Bassins, durant deux mois, à la rencontre des agriculteurs. Composé d’une école itinérante et d’un dispositif digital, le programme OCP School Lab est un programme de formation unique en son genre. L’accompagnement des agriculteurs se fait notamment à travers des sessions de sensibilisation aux bonnes pratiques agricoles, correspondant aux cultures dominantes des régions où ils se trouvent – c’est le cas du maïs pour le Burkina Faso. De plus, l’application mobile de conseil en fertilisation permet de réaliser en temps réel un diagnostic de la fertilité des sols et de fournir des recommandations de formules d’engrais pour les cultures de la région.Le programme OCP School Lab a déjà été lancé dans cinq pays africains (le Nigéria, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Kenya) auxquels vient s’ajouter aujourd’hui le Burkina Faso.Au Burkina Faso, l’OCP School Lab ira à la rencontre de 2 000 agriculteurs répartis dans 20 villages dans la région des hauts bassins : 600 d’entre eux bénéficieront de recommandations d’engrais et les 2 000 auront accès aux supports pédagogiques. Ce partenariat doit se poursuivre durant l’année 2018 et s’étendra à d’autres régions burkinabè, afin de toucher le plus grand nombre possible d’agriculteurs et d’ainsi, améliorer durablement les rendements agricoles au Burkina Faso.

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