AFRIQUE/ SUITE A LA MONTÉE DU SENTIMENT ANTI-FRANÇAIS : LA PRÉSENCE DES BANQUES FRANÇAISES S’EST TOTALEMENT RÉDUITE

HIBAPRESS-RABAT

La France continue d’accumuler les déboires en Afrique ou elle rencontre des oppositions farouches de certains pays, francophones, qui lui reprochent sa non notoriété envers leurs pays

La France est au piloris parce plus que jamais haie par ses anciennes colonies qui l’accusent de porter atteinte à leur dignité

Si les peuples de certains pays se sont manifestés contre la France, qui s’est repliée en dégageant ses forces armées, il est de même que ces dernières années, la présence des banques françaises en Afrique s’est réduite au minimum.

Toujours est-il, il s’agit du premier mouvement stratégique de la banque « Société Générale » qui a annoncé, la semaine dernière, qu’elle réduirait sa présence en Afrique. Elle a quitté le Congo, la Guinée équatoriale, la Mauritanie et le Tchad.

Même si la Société générale assure qu’elle reste toutefois présente dans 13 pays africains, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun. La société n’a pas justifié ce retrait, mais les analystes l’ont attribué à la montée du sentiment anti-français dans ces pays.

La France (État terroriste indésirable dans les pays d’Afrique, selon certains observateurs), connait une défiance qui inquiète le Quai d’Orsay. Car le mouvement anti-français secoue toutes les anciennes colonies françaises : Centrafrique, Togo, Tchad, Mali, Niger ou encore récemment le Burkina Faso.  Les populations brûlent les drapeaux tricolores devant les caméras et affichent des pancartes anti-françaises lors des manifestations qui ont lieu récemment dans le continent noir.

Depuis trop longtemps, la France (accusée par le gouvernement malien d’armer des groupes djihadistes ) pille les ressources de ces pays à son profit, selon les dirigeants de pays comme la République centrafricaine, le Mali et le Burkina Faso, ils veulent empêcher que cela ne se produise dans leur pays.

Comme les citoyens de ces pays qui croient qu’il est temps de supprimer la présence de la France sur leurs territoires, favoriser de nouveaux partenaires et de nouvelles opportunités tout en respectant la souveraineté de chacun.

Ce mécontentement général contre la France ne cesse de se développer et utiliser par de nombreux autres pays d’Afrique francophone, notamment ceux qui ont des préoccupations similaires et qui souhaitent suivre l’exemple des pays qui ont rompu les liens avec la France.

 

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