NOUVELLE ESCALADE D’UN SYNDICAT QUI ANNONCE UNE NOUVELLE GRÊVE NATIONALE
HIBAPRESS-RABAT
Les responsables de la Fédération Nationale d’Education ont appelé le gouvernement et le ministère de tutelle à retirer le statut en le ramenant à la table des discussions, dans le cadre d’une initiative nationale sérieuse et d’un dialogue national multilatéral qui apporte des solutions justes et équitables aux enseignants conformément à leurs justes revendications.
Dans un communiqué, la Fédération Nationale a appelé « les personnels de l’enseignement général et les militants et militantes des employés de la FNE à mettre en œuvre une grève nationale les 14, 15 et 16 novembre 2023, parallèlement à la mise en œuvre des arrêts devant les Directions Régionales le 15 novembre 2023, tout en laissant l’initiative de mettre en œuvre la lutte unitaire aux Partis, chacun selon son intention.
Le communiqué souligne que le gouvernement et le ministère de tutelle sont réticents à adopter une initiative nationale pour mettre fin à l’état de congestion actuel dans le secteur de l’Education, et donc aux souffrances continues des enseignants de l’Education, du fait qu’ils ignorent leurs justes demandes et dossiers dont le plus important est la création d’un système de base juste, équitable et unifié.
La FNE a déclaré qu’à l’heure où le gouvernement et le ministère de tutelle devaient capter de manière civilisée et en pleine conscience le message de la marche du 7 novembre et des diverses protestations sans précédent incarnées par les enseignants, ils entendaient également formuler une initiative responsable pour mettre fin aux tensions en activant la vertu de l’écoute et du dialogue responsable. Le gouvernement et son ministère ont préféré affronter la protestation pacifique par des menaces, des intimidations, au lieu d’ouvrir un dialogue sérieux et global et remettre sur les rails la discussion avec les différents acteurs concernés par le système de base.
