BAM et la BM publient le rapport d’une étude menée conjointement sur les risques climatiques au niveau du secteur bancaire marocain.

HIBAPRESS-RABAT-BAM

L’impact des risques climatiques sur le secteur bancaire pourrait être largement sous-estimé en raison du besoin de données et de l’incapacité de prendre en compte les liens complexes entre les impacts climatiques, financiers, sociaux et macroéconomiques. Toutefois, l’anticipation s’impose et BAM devrait « viser à améliorer continuellement sa compréhension et sa gestion des risques financiers liés au climat », selon les conclusions du rapport.

Cet exercice exploratoire est le premier du genre dans la région MENA. L’évaluation menée dans ce rapport porte sur les risques climatiques de nature physique et sur les risques issus de la transition vers une économie bas carbone.

Cette toute première évaluation mesure le niveau d’exposition des portefeuilles des banques aux risques de sécheresse, d’inondation et de mise en place d’une taxation carbone. L’étude comprend également une analyse de la vulnérabilité des acteurs bancaires face à des chocs climatiques hypothétiques.

Par ailleurs, le rapport met en évidence les défis liés, d’une part, au manque de données suffisamment granulaires et, d’autre part, à la complexité d’appréhender les interactions entre les facteurs climatiques, économiques et financiers.

Ce rapport s’inscrit dans le cadre des efforts fournis par Bank Al-Maghrib pour prendre en compte les impacts du changement climatique au niveau du secteur bancaire et accompagner les acteurs de ce secteur dans la mise en place de dispositifs de mesure et de gestion des risques y afférents.

 

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